lundi 12 janvier 2009

Âme de l'homme

Ceux qui hésitent devant l'effort sont ceux dont l'âme est engourdie.

Un grand idéal donne toujours la force de mater son corps, de souffrir la fatigue , la faim, le froid.

…L'essentiel est d'avoir au fond de son cœur une grande force qui réchauffe et qui pousse en avant, qui renoue les nerfs déliés, qui fait battre à grands coups le sang las, qui met dans les yeux le feu qui brûle et qui conquiert.

Alors plus rien ne coûte, la douleur même devient joie car elle est un moyen de plus d'élever son don, de purifier son sacrifice.

La facilité endort l'idéal. Rien ne le redresse mieux que le fouet de la vie dure; elle nous fait deviner la profondeur des devoirs à assurer, de la mission dont il faut être digne.

À cette heure où il faut refouler le plus tendre de soi-même et porter son amour au-dessus de son cœur, alors que tout est pénible jusqu'à la cruauté, un sacrifice commence vraiment à être entier, à être pur.

Seule l'âme compte et doit dominer tout le reste. Brève ou longue, la vie ne vaut que si nous n'avons pas à rougir d'elle à l'instant où il faudra la rendre.

Avec ma bénédiction sacerdotale

Abbé …...

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