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Soldat du Christ

Les articles qui suivent vont traités de sujets divers, politique, religion, histoire, autant du passé que du présent ou même du futur. La pensée de ce blog est catholique et nationaliste.

Plusieurs articles ont déja paru dans des livres ou des journaux mais ils sont toujours d'actualité ou apporte un certain intérêt. D'autres articles seront écrit par nous ou des amis.

Nous nous plaçons sous la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits de l'homme, qui stipule: ARTICLE 19 "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit" Déclaration internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.#


jeudi 11 décembre 2008

La race de Jésus et de Marie

Il n'y a que deux corps humains qui, avant la résurrection générale, soient vivants au ciel. Ce sont les corps de Jésus et de Marie.

Parce-que, s'ils sont d'essence humaine, ils sont par naissance au-dessus de l'humanité.
Quand on pousse à fond l'exploration du dogme catholique, il faut admettre cette conclusion. Et c'est venir en conflit avec le dogme catholique que d'affirmer, avec les Juifs, que Jésus et Marie étaient des juifs.¹

Marie, dès le moment de sa conception, fut exemptée du péché originel, d'après le dogme catholique. Elle était donc l'Ève nouvelle, l'Ève plus grande que la première parce qu'elle ne devait pas pécher; parce qu'elle devait être sanctifiée par une communion intime avec chacune des trois personnes de la Sainte Trinitié: fille parfaite du Père, épouse du Saint-Esprit, mère du Fils. Elle renfermait en elle ce mystère, unique dans toute l'histoire humaine, d'être à la fois fille, l'épouse et la mère de Dieu.

Comme Ève, Marie ne fut d'aucune race; car son exemption du péché originel la plaçait : au-dessus de tout atavisme de race, de tout apport de particuliarisme de sang. Comme Ève, elle était de toutes les races, appartenait à toutes les races, et toutes les races lui appartiennent. Ceci fut confirmé par le Christ lui-même, du haut de Sa Croix, quand Il la donna pour mère à Saint-Jean et à toute l'humanité. Il la nomma femme, La femme.

Marie, par les conditions de sa naissance, ne fut pas plus d'une nationalité particulière qu'Ève ne l'avait été. Mais, comme pour Ève, toutes les nationalités se retrouvent en elle. L'exemption du péché originel font de son sang et de sa chair la quintessence de la substance humaine. Elle a tiré son sang de chez les Juifs mais dès sa conception, par la faveur divine, ce sang fut exempté et purifié de toute particuliarité de race, de nationalité; elle fut conçue perfection humaine², au-dessus de toutes les races, au-dessus de l'humanité. Et comme elle n'avait pas le péché originel, elle ne pouvait pas mourir de mort; c'est pourquoi son corps fut transporté au ciel par les anges.

L'Ève nouvelle n'est pas plus d'une race particulière que l'Ève première.

Jésus fut le fils de cette femme qui, à cause de son exemption, ne fut et n'est d'aucune race. Son père fut l'Esprit-Saint, qui n'est d'aucune race ou nationalité. Jésus n'est dont pas Juif, pas plus qu'il n'est Français, Allemand ou Anglais. Il est de l'essence humaine parfaite, comme s'Il était née d'Ève avant sa chute.³ Il aurait pu ne pas mourir, Son corps parfait en ayant la condition voulue; mais à cause de Sa mission, il a voulu se soumettre à la mort, se soustraire à son exemption naturelle de souffrance, de douleur et de mort. C'est ce qui fait que son supplice et sa mort n'ont rien de comparable aux souffrances et à la mort du commun des mortels qui, eux, ne peuvent volontairement s'en soustraire, et doivent s'y soumettre pour expier leurs péchés. N'avoir fait que du bien, n'avoir fait aucun mal, avoir parfaitement glorifié Dieu, n'avoir rien à redouter, et se livrer quand même à la douleur et à la mort, voilà les conditions qui font de la Passion un sacrifice aussi grand et aussi sublime, indépendamment du fait qu'il fut consenti par Dieu lui-même, l'outragé, l'offensé.

¹ Dans son ouvrage, "Ne jamais désespérer, soixante années au service du peuple juif et des droits de l'homme", l'auter juif Gerhart M. Riegner, ancien dirigeant du Congrès Juif Mondial, nous dévoile le contenu de la déclaration de Seelisberg, telle que présentée au Concile Vatican II. Aux articles 2 et 3, la déclaration de Seelisberg précise que Jésus est né d'une mère juive, de la race de David et du peuple d'Israël, et que les premiers disciples, les apôtres et les premiers martyrs étaient juifs. D'autre part, Benjamin Freedman, juif converti au catholicisme, affirme tout le contraire dans son livre "Facts are Facts" publié en 1954, chez Omni Publications, Palm Date USA p.10-11 (Voir l'énoncé de Gerhart M. Riegner en annexe)

² Le 30 août 1966, dans une correspondance qu'il entretenait avec son ami le chanoine Georges Panneton, Adrien Arcand lui adressa cette étonnante réponse: "Les Juifs du temps de Jésus et jusqu'à nos jours n'ont jamais considéré le Galiléen (étranger) comme un des leurs. Son père pour eux était le soldat grec Pandera (ou Pandora). Sa mère, qu'ils appellent une "coiffeuse" (cocotte), était une fille de la tribu de David d'après les Saints Évangiles, mais...de laquelle des femmes et 400 concubines de David descendaient-elle? Salomon ne fut-il pas le fils de Bethsabé, femme d'Urie (que certains auteurs juifs considèrent comme non-juif), et fils de meurtre et d'adultère prémédité? Et n'est-ce pas une païenne, épouse de David, qui lui reprocha d'avoir dansé comme un idiot, en s'exposant presque nu, devant l'Arche d'Allicance? Les évangiles (deux seulement) nous donnent la généalogi de...Jésus, mais c'est celle de Saint Joseph, (voir en annexe la généalogie de Saint Joseph, N.D.É.) qui n'eut rien à faire avec l'incarnation du Sauveur. Il est de toute évidence que Marie naquit de parents juifs parmi le peuple juif qui avait eu la promesse de produire le Messie. Mais, dès l'instant même de sa conception, Marie fut soustraire du péché originel, par une faveur mystérieuse et admirable de Dieu. Un être humain qui naît sans le péché originel, donc qui n'a ni hérédité ni atavisme de race, peuple, nation, tribu, famille, qu'est-ce qu'il peut donc être? Il est "l'humanité pure" comme Adam et Ève avant leur chute, il est l'homme dans sa perfection première, comme Jésus aimait à s'appeler "le Fils de l'homme" (d'Adam avant sa chute). Si Marie était juive (impliquant hérédités, et atavismes), le dogme de l'Immaculée Conception serait faux. Elle était comme Ève avant sa chute : toute pure, toute immaculée comme sortie directement des mains de Dieu. Il faut tout de même être logique avec nos dogmes"! (David Philipps, Arcand ou... la Vérité retrouvée, Les Éditions Béluga, Montréal, 2002, p.418)

³ Dans une lettre parue le 16 avril 1962, l'abbé Roland Hamel prêtre du diocèse de Montréal, répondait à un article de Charles J. Ledit publié le 4 février 1962 dans la revue " L'Homme Nouveau" (Place Saint-Sulpice, Paris, 61e no.313, p.13), article intitulé : Hamel : (...) "Cette affirmation est une hérésie, un blasphème, une grande insulte faite à la divinité du Christ. Lorsqu'on parle de race, on parle de descendance des ancêtres, d'atavisme particulier à un
groupe ethnique qui vit ou qui a vécu dans un temps limité". (Voir extraits de la lettre en annexe)

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