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Soldat du Christ

Les articles qui suivent vont traités de sujets divers, politique, religion, histoire, autant du passé que du présent ou même du futur. La pensée de ce blog est catholique et nationaliste.

Plusieurs articles ont déja paru dans des livres ou des journaux mais ils sont toujours d'actualité ou apporte un certain intérêt. D'autres articles seront écrit par nous ou des amis.

Nous nous plaçons sous la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits de l'homme, qui stipule: ARTICLE 19 "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit" Déclaration internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.#


samedi 31 janvier 2009

« Vive le Christ qui aime les Franks! »
Clovis, fondateur de la nation française, en l'an 496.

« Tous les hommes libres prendront l'engagement de se vouer au service de Dieu... la raison d'être de l'Empire c'est l'unité de la foi et de la charité entre tous ses membres... »
Charlemagne, Capitulaire de l'an 802.

« Cher fils la première chose que je t'enseigne est que tu mettes tout ton coeur à aimer Dieu.. »
Saint Louis, Roi de France, Testament, 1270.

« Notaire, écrivez : Le 21 juin, à 4 heures du soir, l'an de Jésus-Christ 1429, le roi Charles VII donne son royaume à Jeanne. – Écrivez encore : Jeanne donne à son tour la France à Jésus-Christ. – Nos Seigneurs, à présent c'est Jésus-Christ qui parle: « Moi, Seigneur Éternel, je la donne au roi Charles ». « Vive le Christ qui est roi de France! »
Sainte-Jeanne d'Arc, renouvelant l'alliance entre le Christ et les Francs.

« Au nom de la Sainte Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, aujourd'hui vingt-cinquième jour de Décembre 1792, moi, Louis XVI de nom, Roi de France... je meurs dans l'union de notre Mère la Sainte Église Catholique et Romaine, qui tient ses pouvoirs par une succession ininterrompue de
Saint-Pierre auquel Jésus-Christ les avait confiés... »
Louis XVI, Testament

samedi 24 janvier 2009

Le délire anti-nazi

Le seul député d'obédience communiste jamais élu au Canada fut Fred Rose, alias Rosenberg, qui, en 1943, rassembla assez de votes dans une circonscription pullulant de non chrétiens pour s'introduire à la Chambre des Communes. En 1942, il publiait à Toronto un pamphlet calomniateur, Hitler's fifth Column in Quebec, où, bien sûr, il accusait Adrien Arcand d'être membre d'une « cinquième colonne nazie », avec des personnages aussi disparates que Jean Drapeau, Henri Bourassa et Wilfrid LaCroix, député fédéral qui avait présenté un projet de loi proscrivant le nazisme et le communisme le 24 mai 1941: M. Arcand ne pouvait répondre à cette attaque sournoise, étant injustement interné dans un camp de concentration.

En fait de « cinquième colonne » et de trahison, le camarade Fred Rose était un expert, se trouvant lui-même à la tête d'un réseau d'espionnage téléguidé par Moscou. C'est évidemment pour détourner l'attention de ses propres activités criminelles que ce lâche répandait des faussetés sur des citoyens respectables. Ce pion de Staline sera d'ailleurs dûment jugé et condamné après la guerre.

Le même manège se poursuit aujourd'hui, alors que le pilonnage contre un nazisme inexistant ne s'arrête pas une seconde, à la télévision, à la radio, dans les journaux, dans les manuels d'histoire, au cinéma, au théâtre, par mille moyens plus insidieux les uns que les autres, véritable écran de fumée pour le communisme international et ceux qui persécutent le peuple palestinien.

Nous avons généreusement accueilli au Canada une minorité d'anti-chrétiens qui ne peut pardonner à M. Arcand d'avoir voulu s'opposer à leurs manigances contre notre Civilisation, lesquelles produisent une dévastation sans précédent: crise économique, chômage, lutte de classes, esprit de révolte, immoralité, pornographie, irréligion. Ils ne peuvent pardonner et c'est pourquoi M. Arcand, mort et enterré, est encore frappé par leur vindicte, qui écrase l'opinion publique.

Parti de l'Unité National du Canada "Adrien Arcand devant le tribunal de l'histoire"

vendredi 23 janvier 2009

Adrien Arcand écrit au Chanoine Panneton

Adrien Arcand
Lanoraie, P.Q.
21 décembre 1964

M. le Chanoine,

En juin 1947, en l'hôtel New Yorker de New York se tint un Congrès général des Rabbins américains et canadiens. Durant les quatre jours de ce Congrès, on discuta tous les arguments de fond, et on esquissa la stratégie en vue de l'élimination de toute prière et de toute trace de religion dans les écoles publiques du continent Nord Américain.

Quelqu'un enregistra tous les débats sur bande magnétique; cette bande fut envoyée à un certain Rév. Campbell, ministre épiscopalien de Californie. Ce Révérend fit le long travail de transcrire ces débats en trois copies. Pour ne prendre aucun risque de perte par le courrier, il vint à Montréal pour me remettre l'une des copies.

Je passai cette copie au Rév. P. Rufin Turcotte, OFM (maintenant curé à Cité Jacques Cartier, près de Montréal), qui en fit tirer dix copies dont trois pour moi. J'en fis adresser une à l'Honorable M. Duplessis, via l'Hon. Gérald Martineau (qui ne la retrouve plus!). J'en donnai une à un Clerc de St-Viateur, qui devait la transmettre à un Évêque, puis je prêtai la dernière à un clerc qui ne me l'a jamais rapportée.

Ce document de haute importance indique la source réelle, le but, la procédure de la déchristianisation des écoles en Amérique du Nord. Un rabbin de Philadelphie y dit, entre autres choses: « Nous devons être contre le LORD'S PRAYER, parce que c'est une invention du plus grand ennemi des Pharisiens, et que nous, rabbins modernes, nous sommes les descendants directs des Pharisiens sans discontinuité, hiatus ou césure. »

Dès 1942, le Maréchal Pétain était condamné par les Loges, en France, parce que, comme Chef de l'État français, il avait décidé de réadmettre la confession dans les écoles publiques, il avait aboli les lois de confiscation et d'ostracisme des Congrégations religieuses.

Dès le printemps de 1933, les Loges et la Synagogue avaient condamné Hitler et son régime à cause de l'article suivant de la Proclamation de Potsdam: « Le Gouvernement du 3e Reich proclame solennellement que le Christianisme, sous ses formes protestante et catholique, a été, et restera la base morale fondamentale du peuple allemand. Les confessions non-chrétiennes ne jouiront pas du Droit public, mais elles jouiront du Droit privé et de toute liberté en autant qu'elles ne seront pas une menace à la sécurité de l'État. »

L'attitude positivement pro-chrétienne des Gouvernements de Franco et Salazar est (quand on lit les compte-rendus des Convents annuels des Loges) ce qui leur vaut l'inimitié des Internationales anti-chrétiennes. --Le motif véritable de l'ostracisme est toujours une cause religieuse; mais la raison que la propagande en donne est toujours une question civile ou autre.
C'est l'éternelle histoire qui se répète. Le divin sauveur fut d'abord condamné à mort pour raison religieuse (blasphémateur), mais on fit exécuter la sentence pour motif civil (ennemi de César). Les cardinaux Stepinac, Beran, Minszenty, Wichynsky et tant d'autres en savent quelque chose, à la suite du divin Maître...

Si les Juifs ne sont pas coupables de Déicide, alors l'Église catholique a tort de conserver dans la Liturgie du Vendredi-Saint le chant Popule meus; il va falloir expurger les Évangiles de la Passion selon St Matthieu et selon St Luc, ainsi que les discours de Saint Pierre rapportés dans les Actes des Apôtres, enfin les affirmations directes faites dans les Épîtres et l'Apocalyspe.

En 1956 fut imprimé et publié en France un petit livre en anglais ayant pour titre « Hadst Thou but Known » (Si seulement tu avais su), titre tiré de la déchirante lamentation de Jésus pleurant sur Jérusalem. L'auteur, K.J. Hirschfeld était originaire de Londres, mais il n'avait pu y trouver d'imprimeur assez courageux, pour lancer son livre; c'est pourquoi il le fit imprimer en France, où les imprimeurs ne comprirent rien à sa prose anglaise. L'histoire de sa conversion au catholicisme tient réellement du miracle... Il me l'a raconté dans ses lettres. Ce Hirschfeld, qui demeurait rue Ste-Anne, à Paris, avait passé sa jeunesse en Palestine d'allégeance britannique et avait été élevé dans la plus stricte orthodoxie talmudo-judaïque. Il pensa même à devenir rabbin, car il était de nature pieuse. Dans son livre, au chapitre de l'État d'Israël, il écrit textuellement (je traduis de l'anglais): « Lorsque le Talmud enseigne que le meilleur des Gentils mérite d'être mis à mort ce n'est pas une simple affirmation passagère, c'est le fondement même de la conscience juive et de la foi judaïque. » Un peu plus loin il écrit: « ce que le peuple juif ne peut plus faire aujourd'hui contre la personne même de Jésus devant le prétoire de Pilate, il n'a jamais cessé de le faire contre son oeuvre, l'Église, depuis dix neuf siècles. »

En 1940, le Rév. P. Auguste Béa, S.J. (pas encore cardinal) rédigea pour M. Vries de Heckelingen une expertise sur le fait que le Talmud considère les non-Juifs comme des bêtes, des animaux sans âme. Le Père Béa était apparemment la plus haute autorité catholique sur le Talmud et les langues sémitiques. Son travail fut soumis au tribunal d'Oron, siégeant à Lausanne, Suisse, les 15, 16, 17 janvier 1940.

Le Talmud judaïque est l'unique source de haine contre Jésus et contre les hommes non-juifs, haine entretenue par le sionisme, le communisme, par certaines obédiences, maçonniques et autres organisations de contrôle juif.

Adrien Arcand

jeudi 22 janvier 2009

Fleur de lys - Foi, Sapience et Chevalerie

Nous sommes les héritiers et les porteurs de ce que la vieille France avait de meilleur:

La foi catholique, apostolique et romaine

Nicolle Gilles, dans son « histoire de France » (1492), raconte que Ste-Clotide ayant comme conseiller un Saint Ermite demeurant à Joy-en-Val, celui-ci lui déclara un jour qu'un ange lui était apparu alors qu,il étant en oraison et lui avait dit que les croissants que portait le roi Clovis devaient être remplacés par un écu dont le champ fut d'azur semé tout de fleurs de lis d'or et que Dieu avait ordonné que dorénavant les rois de France portassent de telles armes. Ce que Ste-Clotide s'empressa de faire mettre à exécution. Et le roi Clovis se servit pour la première fois de cet écu contre le roi sarrazin Audoc au siège de Conflans Sainte-Honorine, près de Pontoise et c'est là que pour la première fois aussi les francs prirent le cri de guerre Mont Joye (« depuis y a été adjousté Sainct-Denis »). « Et, en la révérence de la mission desdictes fleurs de liz, fut illec en la vallée fondé un monastère de religieux qui fut et encore est appelé l'abbaye de Joye-en-Val, pour la mission de la saincte Ampolle et destictes fleurs de liz furent envoyées à ce grand rev Clovis, premier roy chrestien. » « Guillaume de Nangis, dans la chronique de Saint-Louis nous donne ainsi la signification de la fleur de lis : « Puisque Notre Père Jhésus-Christ veut espécialement sur tous autres royaumes, enluminer le royaume de France de Foy, de Sapience et de Chevalerie, li Roys de France accoustumèrent en leurs armes à porter la fleur de liz paincte par trois feullées (feuilles), ainsi come se ils deisent à tout le monde : Foi, Sapience et Chevalerie sont, par la provision et par la grace de Dieu, plus habondamment dans nostre royaume que en ces aultres. Les deux fueillées qui sont oeles (ailes) signifient Sapience et Chevalerie de qui gardent et défendent la tierce fueillée qui est au milieu de elles, plus longue et plus haute, par laquelle Foy est entendu et segneufiée, car elle est et doibt estre gouvernée par Sapience et deffendue par Chevalerie. » Le roi Charles V (1364-80) fixa par la suite le nombre des fleurs de lis à trois en l'honneur et pour représenter la Sainte Trinité.(1) (C'est ainsi que la croix que Jacques Cartier planta à Gaspé arborait trois fleurs de lis).


(1) Pour plus de détails, lire « La Mission Divine de la France » de Monsieur le Marquis de la Franquerie, p.22-23-24.

mardi 20 janvier 2009

Nos destinées, nos origines

Lors du baptême du roi Clovis et de plus de trois mille de ses guerriers, en cette nuit à jamais mémorable de Noël de l'an 496, le Christ lui-même fit entendre sa voix au milieu de l'assistance et demanda au roi et à ses sujets de persévérer dans sa dilection; puis l'évêque Saint-Rémi, transfiguré comme Moïse revenant du mont Sinaï, s'adressant au roi Clovis lui apprit solennellement que les Francs étaient prédestinés par Dieu à la défense de l'église Romaine, la seule véritable église du Christ, et qu'ils seraient victorieux et prospères tant et aussi longtemps qu'ils seraient fidèles à leur vocations(1) – Voilà la clef de voûte de nos destinées –

Connaissant l'histoire sainte de notre race, Saint-Pie X n'a pas craint d'en proclamer le rôle prédestiné, en déclarent le 19 décembre 1907, à l'archevêque de Reims, Monseigneur Luçon, nouvellement promu Cardinal, ce qui suit: «Reims conserve la source baptismale d'où est sortie toute la France chrétienne, et elle est justement appelée pour cela le diadème du royaume. C'étaient une heure ténébreuse pour l'église de Jésus-Christ. Elle était d'un côté combattue par les Ariens, de l'autre assaillie par les Barbares; elle n'avait plus d'autre refuge que la prière pour invoquer l'heure de Dieu. Et l'heure de Dieu sonna à Reims, en la fête de Noël 496. Le baptême de Clovis marqua la naissance d'une grande nation: la tribu de Juda de nouvelle, qui prospéra toujours tant qu'elle fut fidèle à l'orthodoxie, tant qu'elle maintint l'alliance du Sacerdoce et du pouvoir public, tant qu'elle se montra, non en paroles, mais en actes, la Fille ainée de l'Église.»(2)

Vous comprenez ainsi pourquoi, mesdames et messieurs, la mission de notre race a été de Clovis à Charlemagne, de Charlemagne à Saint-Louis, de Saint-Louis à Jeanne d'arc, de Jeanne d'arc à à Louis XVI, surnommé le roi martyr(3), une mission divine, et pourquoi aussi l'histoire a officiellement reconnu cette mission en désignant les prodiges accomplis par nos lointains aïeux par ces mots: Gesta dei per Francos, c,est à dire les œuvres de Dieu par les Francs, et en appelant la vieille France, notre mère patrie, la fille ainée de l'Église(4)

Et maintenant vous qui portez chapelets, médailles et scapulaires, croyez-vous que c,est pour la poursuite des richesses, des honneurs et des plaisirs, comme certains s'ingénient à nous le faire croire aujourd'hui que nos ancêtres sont venu du Canada.

Et vous vaillants colons qui, répondant à l'appel de nos missionnaires colonisateurs, avez enfoui tant de courage, tant de sacrifice et tant de chagrins secrets dans cette terre de l'Abitibi, croyez-vous que nos ancêtres sont venus ici simplement pour répandre les douceurs de la langue française et fonder un état français en Amérique.

Et vous, mamans canadiennes admirables, dont les portes du cœur se sont arrachées lorsque les fils et les filles que vous aviez tissés avec toutes les tendresses de votre âmes, sont partis au loin sur les mers en pays de mission user leur jeunesse, et vers qui tout votre amour, mêler de larmes, s'envole à tout moment..., croyez-vous que Jeanne-Mance, Maisonneuve, Marguerite Bourgeoys et Marie de l'Incarnation, sont venus au Canada et y ont vécu par simple goût de l'aventure.

Vous tous enfin qui m'écoutez, croyez-vous qu'il vaille la peine de vivre enchainés, exploités et meurtris de la naissance à la tombe , comme nous le sommes presque tous, par tout ce que peuvent inventer les esprits et les hommes mauvais, qu'il vaille la peine de vivre dis-je pour la simple possession de biens matériels qui tous, sans exception, à la mort nous glissent entre les doigts comme du sable.

Non mesdames et messieurs et vous le savez bien, seul l'Esprit de foi a donné à nos ancêtres, comme il peut nous les donner aussi, des raisons essentielles de vivre. Et seul l'Esprit de foi les a rendus, comme il peut le faire pour nous, plus grands qu'eux-mêmes. Parce que seule la Foi rend invincible et immortel.

Ce n'est donc pas sans raison, comme vous le voyez que notre Société Saint Jean-Baptiste de La Sarre a suggéré comme thème du défilé de cet après-midi: Notre Foi. En vérité notre foi a été la seule vraie ligne de force de notre survivance comme elle est la seule vrai garantie de notre épanouissement.

N'attachons donc pas trop d'importance aux idéaux de ceux qui veulent mettre en tête de nos préoccupations nationales, soit la pureté de la langue, soit la conquête économique, soit la souveraineté politique, tout en traitant comme valeur secondaire la source même de notre vie: la foi catholique, apostolique et romaine. – Une vérité nationale, quelle qu'elle soit, ne peut en aucune façon s'écarter de la vérité totale, une et invisible qui est Dieu. – Ce qui a fondamentalement fait la grandeur et la renommée de la culture française ce sont les enseignements de l'Évangile et de l'Église, sur lesquels elle a été basée.(5) Toute culture vient avant tout d'un culte et le culte de nos ancêtres a été et est celui que nous rendons au Christ. C'est en ce sens seul que les mots «civilisation chrétienne » signifient vraiment quelque chose.

Soyons donc éminemment fiers, Mesdames et Messieurs, d'être les héritiers et les porteurs de la plus belle et de la plus haute des civilisations qui aient encore existé sur notre globe. Car, depuis le commencement du monde à ce jour, il n'y a jamais eu de principes de vie et de morale comparables à ceux de l'Évangile du Christ et aux enseignements de son Église, l'Église catholique,(6) apostolique et romaine, parce qu'il n'y a eu que le Christ qui a rendu à l'homme toute sa noblesse en le recréant fils de Dieu(7), et en lui ouvrant les portages de la surnaturelle(8) par sa mort et sa résurrection. – C'est pour ces grandes vérités seules qu'ont vécu et sont mort nos ancêtres, Mesdames et Messieurs, sachez-le.

Oui, c'est à cause de leur foi au Christ que nos ancêtres ont planté des croix sur tous les promontoires du continent et à tous les quatre chemins, qu'ils ont baptisé les lacs, les fleuves et les rivières. C'est à cause de leur foi au Christ que nos ancêtres ont porté sur tous « les chemins qui marchent » et jusqu'aux confins du Mississipi le message de la Rédemption. C'est à cause de leur foi au Christ que nos ancêtres ont disputé pas à pas, la hache à la main et le mousquet sur l'épaule, le sol à la forêt et leur vie à l'Iroquois. C'est à cause de leur foi au Christ qu'ils ont porté au Long-Sault leur coeur comme un étendard et ont scellé le don total d'eux-mêmes dans le sang des Saints-Martyrs. Et lorsqu'en 1760, après avoir épuisé en vain tous les champs de bataille du continent et ayant tout perdu de leurs oeuvres et de leurs peines, seuls, avec leurs blessures, leur faim et leurs haillons, ils regardaient en pleurant s'éloigner de Québec les derniers vaisseaux de la France, c'est en serrant sur leur coeur, avec le drapeau de Carillon, la croix qui leur avait été confiée, qu'étouffant les sanglots de leurs gorges oppressées, ils y puisèrent leur résignation à ce sacrifice suprême et y trouvèrent les garanties de leur survivance. – Et le Christ, Mesdames et Messieurs, leur a donné la vie en surabondance. –

Ils continuèrent donc, malgré tout, et envers et contre tous, à baliser inlassablement les chemins du signe conduisant aux chantiers de la Rédemption, comme ils continuèrent à défricher obstinément sous le même carré de ciel pour y faire fleurir, en y mettant toujours un peu de l'âme de la vieille France, les campagnes de clochers et les paroisses d'autels.

Et voilà pourquoi nous avons aujourd'hui comme autant de phares éclairant les voyageurs de ce monde, des centaines de sanctuaires comme ceux de Ste-Anne de Beaupré, de Notre-Dame du Cap, de l'Oratoire St-Jospeh, où viennent se retremper de l'Esprit de nos pères les habitants du reste de l'Amérique.

Consacrant la mission que nos pères ont eue et que nous avons toujours de répandre, chacun de nous et où que nous soyons, la Foi catholique, apostolique et romaine en Amérique et de par le monde, le pape Saint-Pie X nous a donné comme Saint-Patron, en 1908, Saint Jean-Baptiste, en vertu de l'édit suivant : « Par Notre Autorité Suprême, nous proclamons Saint Jean-Baptiste, patron spécial auprès de Dieu des fidèles franco-canadiens, tant ceux qui sont au Canada que ceux qui vivent sur une terre étrangère ». Comme Saint Jean-Baptiste, soyons des précurseurs et rendons témoignage au Christ comme nos pères l'ont fait en étant dociles à l'Esprit-Saint. Nous aurons alors vraiment compris nos destinées et nous serons alors vraiment un témoignage, pour reprendre l'expression de Louis Hémoin, citée au début.

Que ceux donc qui, abandonnant cet esprit de foi qui a animé nos pères, enracinent leurs préoccupations dans les seuls biens matériels se rappellent le miracle de la survivance acadienne. Si les Acadiens ont pu se regrouper après « le grand dérangement » ce ne fut pas à cause de la richesse dont ils disposaient, mais à cause de leur esprit de foi seul, – seul l'Esprit vivifie – , ce qu'ils affirment magnifiquement à la face de l'univers en choisissant et chantant comme hymne national « l'Ave Marie Stella ».

Que ceux aussi qui vont jusqu'à renier cet esprit de foi de nos pères, en troquant pour de la vulgaire verroterie l'héritage sacré et la mission divine, se souviennent, de grâce, qu'ils n'auraient même pas eu l'existence n'eut été le courage et le renoncement sans borne de dix générations de femmes qui les ont portés sans faiblir sur les routes de ce pays, avec le corps et le sang de Jésus-Christ. – Sans morale, sans principes, sans esprit de foi, il n'y a pas de famille qui dure et se perpétue. –

La fête de la Saint Jean-Baptiste, c'est la fête, avons nous dit du souvenir, souvenir de nos origines, souvenir de nos destinées. Ce souvenir, Mesdames et Messieurs ne doit pas être ravivé qu'au jour de la Saint Jean-Baptiste. Non, Mesdames et Messieurs, pour être fidèles à l'esprit de nos pères nous devons graver dans nos coeurs, en lettres de feu, pour nous en souvenir à chaque instant de notre vie, que nous sommes non seulement les fils de découvreurs, des explorateurs, des évangélisateurs, des sacrifiés du Long-Sault, des preux légendaires de Carillon et de Ste-Foye, mais que nous sommes toujours les porteurs de la mission divine et les bras droits de la chrétienté.

Sachant que l'esprit de foi de nos pères leur a permis de survivre, – nous sommes tous ici pour en témoigner –, et, sachant que c'est le Christ seul qui les a rendu immortels, comme il peut le faire pour nous, nous devons dire à la suite du roi Clovis: « Vive le Christ, qui aime les Canadiens-Français! », afin que nos fils, lorsqu'ils entonneront l'O Canada à leur tour, comprennent ce que veulent dire ces mots : « il sait porter la croix... » et sachent parler eux aussi le langage de la patrie... éternelle

(1)Pour plus de détails, lire le livre merveilleux de Monsieur le Marquis de la Franquerie: «La Mission Divine de la France»

(2)Bulletin du Diocèse de Reims, 28 décembre 1907, p.621 Cité par Monsieur le Marquis de la Franquerie

(3)Voici ce que le Pape Pie VI a déclaré au Consistoire du 11 juin 1793: «... qui pourra jamais douter que ce monarque n'ait été principalement immolé en haine de la foi et par un esprit de fureur contre les dogmes catholiques? … nous avons la confiance qu'il a heureusement échangé une couronne royale toujours fragile et des lis qui se seraient flétris bientôt, contre cet autre diadème impérissable que les anges ont tissées de lis immortels... nous vous invitons au Service solennel que nous célébrons avec vous pour le repos de l'âme du Rois Louis XVI, quoique les prières puissent paraître superflues quand il s'agit d'un chrétien qu'on croit avoir mérité la palme du martyr, puisque Saint-Augustin dit que l'Église ne pris pas les martyrs, mais qu'elle se recommande plutôt à leurs prières.... (Un document révélateur, allocution consistoriale du Pape Pie VI sur la mort de Louis XVI, Imprimerie et Librairie Édouard Privat, 14 Rue des arts, Toulouse, 1917). Dans cette allocution le Pape Pie VI rappelle (page 47) sa réfutation, du 10 mars 1791 de la constitution sacrilège de 1789, comme il la qualifie textuellement.

(4)Qui, dans les temps présents, pouvait mieux confirmer cette appellation que Notre Seigneur lui-même: «Le premier roi, le premier souverain de la France , c'est moi... J'ai choisi la France pour la donner à mon Église comme sa fille de prédilection. À peine avait-elle plié sa tête sous mon joug qui est suave et léger, à peine avait-elle senti le sang de mon Cœur tomber sur son cœur pour la régénérer, pour la dépouiller de sa barbarie et lui communiquer ma Douceur et ma Charité qu'elle devint l'espoir de mes Pontifes et bientôt après, leur défense et leur soutien. Ils lui donnèrent le nom bien mérité de «Fille Ainée de L'Église». Le Sacré Cœur à Mère Marie Lataste, le 20 novembre 1843. Extrait de «La vie et les œuvres de Marie Lataste», par l'Abbé Pascal Darbine, tome III page 320, Ambroise Bray, Librairie-Éditeur, Paris, 1863.

(5)« On dit: la civilisation française, et on a raison; mais cette civilisation n'est pas autre chose que la civilisation catholique, apostolique et romaine et elle n'est dite française que parce que c'est la France qui en a tenu le flambeau! Aujourd'hui encore, dans tout l'Orient, malgré les Combes, les Clémenceau, les Briand, catholiques et français sont synonymes et tous les catholiques, fussent-ils espagnols, anglais ou italiens, ect... sont désignés sous le nom générique de Francs! Ah! la France avait pris pour base la pierre angulaire même de l'Église: le Christ; quoi d'étonnant qu'elle ait bénéficié de l'universalité du Christ et de l'Église? Et voilà, pour le dire en passant, le véritable internationalisme de la France! Mais c'est celui de l'Évangile, non celui du Talmud ou de la libre pensée, celui de l'Église romaine, non celui de la synagogue de Jérusalem, du temple de la rue Cadet ou de l'Église de Genève! Mais cet internationalisme loin de détruire la personnalité de la France, la suppose! Comment le flambeau de la Vérité catholique rayonnera-t-il, si vous supprimez le porte flambeau? » Abbé Vial : « Jeanne d'Arc et la Monarchie », chap. II, p.26-27. Cité par Monsieur le Marquis de la Franquerie dans La mission Divine de la France, p.13-14.

(6)« Entre l'Église catholique et les autres sociétés répandues sur la terre, il y a la même distance qu'entre les conceptions naturelles et les conceptions surnaturelles, qu'entre les conceptions humaines et les conceptions divines. Pour le monde païen la société et la cité étaient une même chose. Pour le Romain, la société était Rome; pour l'Athénien, Athènes. Hors d'Athènes et de Rome il n'y avait plus que nations barbares et incultes, sauvages et insociables par leur nature. Le christianisme a révélé à l'homme la société humaine, et comme si ce n'était pas assez, il lui a révélé une autre société beaucoup plus grande et excellente, à qui il n'a donné dans son immensité ni bornes ni fin. Elle a pour citoyens les saints qui triomphent au ciel, les justes qui souffrent dans le purgatoire, et les chrétiens qui combattent sur la terre. Qu'on lise attentivement une à une toutes les pages de l'histoire; après les avoir toutes méditées, on verra avec étonnement que cette conception gigantesque vient toute seule, qu'elle vient sans avertissement, et sans antécédent aucun; qu'elle vient comme une révélation surnaturelle, communiquée surnaturellement à l'homme. » (M. Donoso Cortes, Marquis de Valdegamas, dans son essai sur le Catholicisme, le Libéralisme et le Socialisme », Bruxelles, J.B. de Mortier, Éditeur, 1852, pages 41 et 42)

« Le catholicisme est un système complet de civilisation, si complet qu'il embrasse tout dans son immensité; la science de Dieu, la science de l'ange, la science de l'univers, la science de l'homme. »... Cette théologie est appelée catholique parce qu'elle est universelle, et cela dans tous les sens et sous tous les aspects: elle est universelle, parce qu'elle embrasse toutes les vérités; elle est universelle, parce qu'elle embrasse tout ce que toutes les vérités contiennent; elle est universelle parce que sa nature est destinée à s'étendre dans tous les espaces et à se prolonger dans tous les temps; elle est universelle dans son Dieu, universelle dans ses dogmes ». Donoso Cortes, idem, page 18-19.

(7)« Lorsque l'homme devint fils de Dieu, il cessa aussitôt d'être l'esclave de l'homme. » Donoso Cortes, idem, page 21.

(8)« Notre Seigneur Jésus-Christ a triomphé du monde exclusivement par des moyens surnaturels » Ibidem, page 52. « De même que l'Esprit-Saint avait transformé les Apôtres, les Apôtres transformèrent le monde, non par eux-mêmes, mais l'esprit invincible qui était en eux. » Ibidem, page 59. « ...avec le Saint-Esprit qui descendra sur vous, vous recevrez de la force, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. » (Actes, 1, 4-8) « ...animés du même esprit de foi dont il est écrit: « J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé », nous aussi nous croyons et c'est pourquoi nous parlons. (St-Paul, II, Corinthiens, IV, 13-14, 18-1, 5.) « Nous avons été envoyés pour faire obéir toutes les nations à la foi. » St-Paul, Rom. 1. 5. « Pour nous, c'est de l'Esprit et par foi que nous attendons la justice espérée. » St-Paul, Galates, V, 1-6. « Qu'il vous soit fait selon votre foi » Mt. 9, 29. « Vois ! ta foi t'a sauvé! » Lc. 18,42. « Si toi, tu crois, tout est possible. » Mc. 9,18.

lundi 19 janvier 2009

Obéissance

Nulle oeuvre d'envergure ne s'accomplit dans l'égoïsme et dans l'orgueil.

Obéir est une joie parce que c'est une forme du don, du don clairvoyant.
Obéir est fécond, décuple le résultat des efforts.

Obéir est un devoir, car le bien commun dépend de la conjonction disciplinée des énergies.

La société humaine n'est pas formée par une nuée de moustiques acharnés et fantaisistes, fonçant dans le vent selon leur intérêt et leur humeur. Elle est un grand complexe sensible que l'anarchie rend stérile ou dangereux, auquel l'ordre, l'harmonie donnent des possibilités illimitées.

Un peuple riche, composé de millions d'individus, mais égoïstement isolé, est un peuple mort.

Un peuple pauvre, où chacun reconnaît intelligemment ses limites et ses obligations communautaires, obéit et travaille en équipe, est un peuple qui vit.

L'obéissance est la forme la plus élevée de l'usage de la liberté.

Elle est une manifestation constante d'autorité, l'autorité sur soi, la plus difficile de toutes.

Nul n'est capable de diriger autrui s'il n'a pas été d'abord capable de se diriger personnellement.

Coeur sacré de Jésus, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix, rendez notre coeur semblable au vôtre.

Avec ma bénédiction sacerdotale
Abbé …..

jeudi 15 janvier 2009

Hitler m'a dit de Rauschning

Le trop fameux ouvrage Hitler m'a dit de Hermann Rauschning (dans lequel Hitler est présenté comme une espèce de révolutionnariste héraclitéen, de nihiliste schizophrène et mégalomane) a été reconnue comme un faux (cf. l'hebdomadaire Die Zeit de juillet 1985) ; Karl-Heinz Janssen, directeur historique de ce journal, affirme que « Rauschning a induit en erreur une génération entière d'observateurs contemporains, en même temps qu'un nombre considérable d'historiens ». On ne voit pas ce qu'Hitler aurait pu lui confier, puisqu'il ne le croisa que dix fois, et jamais seul. Exclu de la NSDAP en 1935, il s'était mis à dénoncer l'hitlérisme dans son Hitler m'a dit. Mais le jeune universitaire helvétique Wolfgang Hänel a identifié les sources effectives du livre de Rauschning : des passages entiers de Mein Kampf, des discours du Führer et des dignitaires de la NSDAP (le tout passablement modifié), et même des auteurs étrangers (telle version, telle édition, de tel ou tel pays, ne se correspondant pas) ; Hänel a montré que dès l'origine au moins trois rédacteurs (dont le plus important est le Juif hongrois Imre Révész, alias Emery Reves) avaient assisté Rauschning : cette collaboration avait été rendu e nécessaire par le bref délai accordé à la réalisation de l'ouvrage. Paul Ravoux, traducteur de Die Revolution des Nihilismus (son premier ouvrage), aurait composé le tiers de Hitler m'a dit. Il n'en reste pas moins que des passages entiers du livre serviront de pièce à conviction au procès de Nuremberg.

Voici ce qu'écrit Mark Weber sur ce sujet : « L'une des sources d'information les plus largement citées à propos de la personnalité et des intentions secrètes de Hitler est le prétendu mémoire de Hermann Rauschning, le président national-socialiste du Sénat de Dantzig en 1933-34, qui fut chassé du mouvement de Hitler peu de temps après, et qui commença ensuite une nouvelle carrière d'anti-nazi professionnel. »

Dans le livre connu en allemand sous le titre de Conversation avec Hitler (Gespräche mit Hitler) et publier pour la première fois aux États-Unis en 1940 sous le titre de The Voice of Destruction ( La voix de la destruction) [le titre de l'édition française est Hitler m'a dit, Paris 1939, NDT], Rauschning présente page après page ce qui est censé être vues les plus intimes de Hitler et ses plans pour l'avenir, soi-disant basés sur les douzaines de conversations privées en 1932 et 1934. Après la guerre le mémoire fut présenté par les Alliés comme pièce à conviction USSR-378 au principal procès de « crimes de guerres » de Nuremberg.

Parmi les citations accablantes attribuées à Hitler par Rauschning figurent ces affirmations mémorables : « Nous devons être brutaux. Nous devons le redevenir avec une conscience tranquille. C'est seulement de cette manière que nous pourrons extirper la sentimentalité de notre peuple... Est-ce que je propose d'exterminer des nations entières? Oui, cela aussi je le ferai... J'ai le droit naturel de détruire des millions d'hommes de races inférieurs qui prolifèrent comme de la vermine... Oui, nous sommes des barbares. Nous voulons êtres des barbares. C'est un titre honorable. »

Hitler est aussi supposé avoir confié à Rauschning, un dirigeant provincial presque inconnu, des plans fantastiques pour le création d'un Empire allemand mondial qui inclurait l'Afrique, l'Amérique du Sud, le Mexique, et finalement les États-Unis.

De nombreux historiens prestigieux, parmi lesquels Léon Poliakov, Gerhard Weinberg, Allan Bullock, Joachim Fest, Nora Levin et Robert Payne, ont utilisés des citations extraites du mémoire de Rauschning dans leurs travaux historiques. Poliakov, un des historiens les plus éminents de l'Holocauste, a spécialement fait la louange de Rauschning pour son « exactitude exceptionnelle », alors que Levin, un autre historien de l'Holocauste et le plus lu, l'a appelé « l'un des analystes les plus pénétrants de la période nazie ».

Mais tout le monde n'a pas été si crédule. L'historien suisse Wolfgang Hänel a passé cinq ans à enquêter sérieusement sur le livre [de Rauschning] avant d'annoncer ses conclusions lors d'une conférence d'histoire révisionniste en Allemagne de l'Ouest. Il déclara que la célèbre Conversations avec Hitler était une fraude totale. Le livre n'avait aucune valeur, « excepté celle d'un document pour la propagande de guerre des Alliés ».

Hänel a pu établir de manière concluante que l'affirmation de Rauschning selon laquelle il avait rencontré Hitler « plus d'une centaine de fois » était un mensonge. Les deux hommes se sont rencontrés en réalité seulement quatre fois, et jamais en tête-à-tête. Les paroles attribuées à Hitler, démontra-t-il, ont simplement été inventées ou empruntées à de nombreuses sources différentes, incluant des écrits de Ernst Jünger et de Friedrich Nietzsche. La description de Hitler entendant des voix, se réveillant la nuit avec des hurlements convulsifs et montrant, terrorisé, un angle vide de la chambre en criant « Là, là, dans le coin! » fut emprunté à une petite histoire de l'écrivain français Guy de Maupassant.

Le faux mémoire fut conçu dans le but d'inciter l'opinion publique des pays démocratiques, et particulièrement aux États-Unis, à la guerre contre l'Allemagne. Le projet sorti du cerveau du journaliste d'origine hongroise Emery Reves, qui dirigea une influente agence de presse et de propagande anti-allemande à Paris pendant les années 30. Hänel a également trouvé le preuve qu'un éminent journaliste britannique nommé Henry Wickham-Steele avait aidé à rédiger le mémoire. Wickham-Steele était le bras droit de Sir Robert Vansittart, peut-être la personnalité anti-allemande la plus véhémente en Grande-Bretagne.

Un exposé des découverts sensationnelles de Hänel a été publié dans l'édition de la fin de 1983 du Journal of Historical Review. Plus récemment, le plus influent des hebdomadaires d'Allemagne de l'Ouest, Die Zeit, et Der Spiegel (7 septembre 1985) ont publié de longs articles sur les fraudes historiques. Der Spiegel conclut que les Conversations avec Hitler de Rauschning étaient : « une falsification, une distorsion historique de la première à la dernière page (…) Hänel n'a pas seulement prouvé la falsification, il a aussi montré de quelle manière les impressionnants matériaux furent rapidement compilés et quels composants furent utilisés et fondus ensemble. »
Il y a quelques leçons valables à retirer de l'histoire de cette fraude sordide, qui tint pendant plus de quarante ans avant d'être démasquée: cela montre que même les fraudes historiques les plus impudentes peuvent avoir un formidable impact si elles servent des intérêts importants, qu'il est plus facile d'inventer un grand mensonge historique que d'en démasquer un, et finalement que tout le monde devrait être extrêmement prudent, même avec les descriptions venant « de sources autorisées », au sujet de l'époque de Hitler, pleine de charge émotionnelle.

mercredi 14 janvier 2009

Lettre au Dr. Oliveira Salazar de Adrien Arcand

Lanoraie, P.Q.
21 septembre 1963
Son Excellence
Prof. Dr Oliveira Salazar,
Président du Conseil,
Lisbonne, Portugal
Excellence,

Permettez à un occidental chrétien de vous féliciter et vous remercier pour l'admirable exposé que vous avez fait dans votre « Déclaration sur la Politique d'Outre-Mer » en date du 12 août 1963 (Colonies: Angola, Mozambique, Goa) .

Les gens qui prennent la peine de se renseigner sur les faits et d'étudier l'histoire savent que, de tous les peuples occidentaux, le peuple portugais est celui qui a colonisé plus en vue d'étendre la foie et la pourquoi la noble nation portugaise subit en ce moment l'ire et la diffamation de toutes les forces anti-civilisatrices déchaînées sur notre monde.

Au risque de vous importuner, je prends la liberté de vous faire savoir ce que je pense de la situation générale concernant tout l'Occident chrétien (même le Portugal) et de relater des faits et déclarations officielles que vous connaissez peut-être mieux que moi.

Il n'y a qu'UNE SEULE haute Culture-Civilisation occidentale, chaque peuple blanc d'exprimant dans sa langue et suivant son tempérament, ses us et coutumes. Les peuple d'Ibérie eurent la responsabilité de diriger cette Haute Culture-Civilisation durant l'époque ultramontaine; le peuple français la dirigea durant l'époque baroque; le peuple anglais la dirigea après la chute de Napoléon Bonaparte. En nos temps modernes, É.-U. Et URSS, puissances extra-européennes, qui se sont divisé l'hégémonie de contrôle chacun sur sa moitié de l'Europe et du reste du monde, tentent (!) de la diriger mais sans succès.

L'historien Oswald Spengler a très clairement démontré que, depuis toujours, chaque Culture-Civilisation a son situs (landscape), se projette sur le reste du monde pour l'adapter à ce qu'elle est et ce qu'elle a à donner aux hommes; que tous les territoires éloignés du situs ne sont que des colonies.

Les Amériques, l'Océanie et territoires d'autres continents ne sont et ne peuvent être que des colonies spirituelles de la Culture-Civilisation prédominante: celle de l'Europe. Ils en reçoivent mais n'y ajoutent que très peu. L'Amérique du Nord et l'Union Soviétique, qui doivent ce qu'elles sont à l'apport de la Culture-Civilisation européenne, contribuent par l'apport massif d'un matérialisme technologique; mais pour le reste (le spiritualisme) elles ne contribuent que par la pornographie systématique de Hollywood, le jazz, l'athéisme, le divorce glorifié, ect., c'est-à-dire la décadence de la morale, de l'éthique, de l'esthétisme, du christianisme, de la Loi Naturelle.
Dans la deuxième édition de ses « Mémoires pour Servir à l'Histoire du Jacobinisme », Londres, 1805, l'abbé Barruel décrit la Révolution Française comme une simple répétition, un avant-goût de la grande révolution mondiale, qui doit renverser tous les trônes et les autels, détruire la famille, la propriété privée, l'initiative personnelle, les frontières des États et établir une république universelle sans Dieu ni droits humains.

Après un siècle et demi de rationalisme, naturalisme et modernisme (dont Benjamin Disraeli a écrit qu'ils n'avaient en vue que la destruction du Christianisme*) vint le grand assaut de la Première Guerre mondiale 1914-1918. Ce fut la première phase, le premier acte de la Grande Tragédie (en trois actes). Ce fut une guerre civile entre Blancs d'Europe qui furent tous perdants, pendant que le Communisme international conquérait la Russie, chevauchant l'Europe, l'Asie, le Proche-Orient, soit l'endroit le plus stratégique de la Terre.

Après cette guerre chaude succéda la guerre des nerfs, suivie par une deuxième guerre chaude: la Deuxième Guerre mondiale, autre guerre civile entre peuples de race blanche, qui n'y gagnèrent rien, tandis que le Communisme international, seul vainqueur, étendait son hégémonie sur la moitié de l'Europe et la plus grande partie de l'Asie. L'Amérique du Nord, bien contrôlée par les financiers internationaux de Wall Street, imposa son contrôle matérialiste au reste du monde.

Il reste un acte, le troisième et final, à jouer, dans la pièce de la conspiration de la Révolution Mondiale contre l'Ordre Chrétien et la Culture-Civilisation occidentale... Il est préparé par la guerre froide, comme le deuxième acte fut préparé par la guerre des nerfs.

Celui qui a déclenché la Deuxième Guerre mondiale, Sir Neville Chamberlain au nom de la France et du Royaume-Uni (cf. Discours du 3 sept. 1939), a déclaré à l'ambassadeur américain Joseph-P. Kennedy (père du président actuel des États-Unis), suivant les mémoires du Ministre américain de la Guerre, James Forrestal (cf.**), que la Pologne n'était une cause de guerre ni pour la France ni pour l'Angleterre... sans le harassement continuel de Washington cette guerre n'aurait jamais eu lieu... l'Angleterre a été forcée de déclarer cette guerre par Washington et le Juiverie Mondiale.

Il y a une chose indiscutable, que la Deuxième Guerre mondiale a apportée: la destruction définitive du nationalisme vertical, pour le remplacer par le nationalisme horizontale: un nationalisme racial continental, qui tend à des fédérations raciales continentales: fédération de l'Europe blanche, fédération des peuples arabes, fédération de l'Afrique noire, fédération des peuples jaunes, fédération des Indonésiens, ect..

Le Premier Ministre sioniste d'Israël vient de l'affirmer dans le grand magazine américain « LOOK » du 16 janvier 1962, quand ce M. David Ben-Gurion déclare que, d'ici 25 ans, Jérusalem sera le centre mondial politique, judiciaire et religieux des Fédérations Continentales.
En ce qui concerne les peuples de couleur noire, voici ce que la plus éminente des négresses d'Europe, Joséphine Baker de Paries, devenue millionnaire par les Blancs à montrer son derrière et... autres choses aux Folies-Bergères de Paris... voici ce qu'elle écrivait dans « Le Droit de Vivre » (Paris, 25 fév. 1954), journal qui se proclame le plus ancien journal anti-raciste du monde entier: « J'ai peur que tous ces êtres humains (jaunes et noirs) qui composent les trois quarts du globe, une fois réunis, amènent l'extermination de la race Blanche dans le monde entier. Remarquez que ceci viendra et que même ce sera inévitable, car, avec la rapidité du progrès dans les transports, les peuples vont se contacter plus facilement, et petit à petit la pureté des races va disparaître. Seulement , quand cet inévitable se produira, je voudrais que ce soit par l'amour et non la haine ».

Et cette Joséphine Baker a répété cela partout dans le monde, durant ses trois tournées d'adieu... Elle et le journal « Droit de vivre » se disent anti-racistes, mais ils prêchent l'extermination d'une race: la race blanche!

Il en est même pour le « Grand Chef », le nègre américain Alijah Muhammad (financé par Nasser) qui, dans le plus lu des magazines des États-Unis, « Life », 31 mai 1963, affirme que le règne de l'homme blanc, qui a duré 6000 ans, a pris fin en 1914: date du début de la Révolution Mondiale... Si Alijah Muhammad est financé par Nasser, l'autre faction noire des États-Unis est financée par les chefs du Sionisme International.

1- Impérialisme. – L'histoire de toutes les civilisations, enseigne que, dès qu'une Haute Culture a atteint son point de maturité, la loi organique qui contrôle l'oblige à projeter ses connaissances et ses bienfaits partout à travers le monde. Comme les autres peuples impérialistes portant la Culture Occidentale hors de l'Europe, le Portugal n'a pas fait de mal, il n'a fait que du bien, portant à ses frais les avantages du génie européen et ses accomplissements parmi les peuples mineurs qui avaient besoin de cette tutelle... Minorité n'implique pas infériorité. L'enfant mineur est égal à son père ou son tuteur; il peut même être supérieur, s'il porte en lui le génie d'un Camoëns ou d'un Vasco de Gama; mais aussi longtemps qu'il n'a pas mûri, il doit être soumis à une séniorité. C'est ce que l'Europe, porteuse de la seule Haute Civilisation existante, a compris et réalisé, au prix de millions de vies occidentales et de milliards de dollars.

2- Elliot Roosevelt, fils du président des États-Unis Franklin Delano Roosevelt et son aide de camp pendant la guerre de 1939-45, a écrit un livre intitulé « As He Saw It », avec préface par sa mère Eleanor Roosevelt... Il raconte ce qu'il a vu et entendu aux grandes conférences de l'Atlantique, à Argentina, Terreneuve, Canada... Les États-Unis n'étaient pas encore en guerre en 1940. En cette occasion, Winston Churchill, qui ne pouvait gagner la guerre sans l'aide des États-Unis, consentit à la destruction de tous les empires européens comme prix de l'aide américaine. Revenu chez lui, à Londres, Churchill reprit ses sens et se mit à crier à Roosevelt : « Je n'ai pas été élu premier ministre pour la liquidation de l'Empire britannique! Mais, écrit le fils Elliott P. Roosevelt, il était trop tard »... C'est à cette Conférence de l'Atlantique que fut décidé le sort (la destruction) de tous les empires d'Occident... Et c'est à cause de cela que les États-Unis ont dépensé jusqu'à ce jour (intérêts sur le capital compris) 120 milliards de dollars, pour les anciennes colonies européennes qui ne sont pas plus avancées, et pour les puissances colonisatrices tombées sous le joug dualiste des États-Unis et de la Russie.

3- L'Américain de génie Francis Parker Yockey a écrit, sous le nom de Ulrick Varange, le livre le plus important de l'après-guerre, intitulé « Imperium ». - Ce jeune philosophe, légiste et historien, avait été choisi comme bras droit du Juge Jackson de la Suprême Court Justice pour le procès des Nazis à Nuremberg. Il fut si dégoûté de voir comment le Droit occidental traditionnel et l'éthique chrétienne étaient bafoués à ce procès célèbre, qu'il déserta et s'enfuit à Brittas Bay, en Irlande, où il écrivit, tout d'un jet, en moins de trois mois, les huit cents pages de son ouvrages « Imperium »... Il y raconte, dès 1948, comment la situation actuelle se résume à ceci : révolte des peuples de couleur contre la race blanche, distorsion et retardement de la Civilisation Occidentale par l'action de la Race Juive qui contrôle franc-maçonnerie, freudisme, évolutionnisme, pornographie systématisée, finance de Wall Street, Internationales prolétaires et autres activités internationales qui visent à renverser l'Ordre Chrétien et la Culture-Civilisation occidentale.

4- Winston Churchill, qui a toujours agi pour la fortune et la gloriole personnelle, a trahi son propre Empire anglais et tous les Empires européens à la Conférence de l'Atlantique... Après la Guerre mondiale de 1939-45, il a écrit : « Cette guerre fut inutile, car nous avons tué le mauvais cochon » (We killed the wrong pig)... Il avait suivi aveuglément le judéo-maçon Franklin Delano Roosevelt et il avait consenti à toutes ses concessions pro-communistes devant Staline, à Yalta et à Téhéran.

5- En fin d'octobre 1937, je fus moi-même l'orateur principal à une réunion de nationalistes à l'hippodrome de New York. J'y déclarai devant 15, 000 personnes : « Votre maire Fiorello La Guardia est le cousin germain, par sa mère, de Bela-Kuhn, le bourreau de la Hongrie... Votre président F.D. Roosevelt est un communiste authentique, au même titre que Joseph Staline, mais il est plus hypocrite, et l'avenir le prouvera ». – Inutile de dire que, dès le lendemain, je n'étais plus persona grata aux États-Unis...!

Washington, liée par ses ententes avec Moscou à Yalta et Téhéran, (É.-U. et URSS sont toutes deux contrôlées par la Haute Banque Juive Mondiale) ne peut que travailler à la destruction de l'Empire Portugais, au nom des sophismes auto-détermination, souveraineté locale, indépendance, autonomie ect. Depuis que les deux géants de contrôle judéo-financier se sont divisé le monde, il n'y a plus de souveraineté réelle.

Quand, en 1956, l'Angleterre encore impériale et la France encore impériale se sont lancées contre l'Égypte au sujet du Canal de Suez, Krouchtchev toussa, Eisenhower éternua, et Londres & Paris rentrèrent chez eux bien humblement. Si la vrai souveraineté avait encore existé pour la France et l'Angleterre, elles auraient terminé leur intervention militaire sans se soucier des ordres imposés par Washington et Moscou (les deux alliés). Moscou représente le Prolétariat international, Washington représente le Capitalisme international: deux forces qui semblent aller en sens contraire, comme les deux pinces ou mâchoires d'un même outil vont aussi en sens contraire; mais, à cet outil, il n'y a qu'une poignée... Et qui tient cette poignée des deux mâchoires de la pince? Vous le savez probablement mieux que moi...

Dans « Father of Lies » par Warren Weston (**), on peut lire la formule du Serment du 33ième degré de la Franc-Maçonnerie du Rite Écossais, la moins nocive des sectes maçonniques, nous dit-on... Ce fameux serment secret se lit comme suit : « Je jure de n'avoir aucune autre patrie que la Patrie Universelle. Je jure de m'opposer, fermement, partout et toujours, aux frontières des nations, aux limites des champs, des maisons et des boutiques, et aux liens de la famille. Je jure de renverser, même au sacrifice de ma vie, les frontières que les Chrétiens humanicides ont tracées dans le sang et la boue au Nom de Dieu. - Je jure de vouer mon existence entière au triomphe sans fin du progrès et de l'Unité universelle. – Et je déclare mon adhésion à la négation de Dieu et de l'âme humaine. »

Permettez-moi, Excellence, de vous faire deux autres citations qui peuvent expliquer un peu l'horrible combat fait à votre pays si chrétien ***):
Dans son Motu proprio Bonum sane, le pape Benoît XV a écrit ce qui suit: « L'avènement d'une République universelle, désirée par tous les pires éléments de désordre, attendue par eux avec confiance, – cet avènement est une idée déjà mûre pour sa réalisation. De cette république universelle, fondée sur l'égalité absolue des hommes et la communauté des biens, seraient bannies les distinctions nationales, l'autorité du père sur ses enfants n'y serait pas reconnue, ni celle de Dieu sur la société humaine. Si ces idées sont mises en pratique, il s'ensuivra inévitablement un règne de terreur inouï. Déjà, même de nos jours, une vaste portion de l'Europe passe par cette expérience et nous voyons que l'on cherche à étendre cet état de choses à d'autres régions. »

En 1924, S.E. Le Cardinal Andrieu disait aussi : « Les gouvernements dominés par les Loges maçonniques poursuivent un but... Après que les peuples et nations auront été déchristianisés, il sera facile, en l'absence de tout lien religieux et social, de les réduire en poussière, afin de les réunir de nouveau; puis, quand ils auront été libérés de l'ignorante idée préconçue d'une terre natale, il sera facile de les incorporer dans une République universelle, dont la capitale sera Jérusalem et dont le grand architecte, Satan, tiendra les rênes du pouvoir, sous le manteau de pourpre de quelques fils d'Israël. »

Il semble bien, Excellence, que le nationalisme vertical a été anéanti par la Deuxième Guerre mondiale, pour faire place au nationalisme horizontal, un nationalisme devenu racial-continental. Le regroupement de tous les pays arabes, indonésiens, jaunes, noirs, bruns, semble l'indiquer à ne pas s'y méprendre. L'Europe, unique porteuse de la Culture et de la Civilisation en ce monde, semble elle-même obligée de se coaliser en oubliant ses vieilles rancunes dynastiques et nationalistes-verticales. C'est une aberration historique inexplicable que les Blancs aient perdu même leur instinct primitif de conservation et jouent si légèrement le jeu des non-civilisés ou des anti-civilisés. Je crois que seul le livre « Imperium » dont j'ai parlé plus haut en donne une certaine explication.

Tout ce qui précède, Excellence, n'a pour but que de vous expliquer combien mes amis et mois nous comprenons l'importance historique et civilisatrice du grand combat moral et politique qui est imposé au Portugal par des forces anti-civilisatrices qui sont maintenant maîtresses de la vie politique de l'Occident chrétien.

Peut-être la Providence a-t-elle prévu que le Portugal; Patrie de Notre-Dame de Fatima, devrait être le dernier rempart de la Civilisation Chrétienne pour s'opposer à la Bête apocalyptique, la vaincre et marquer la grand tournant d'une époque décadente vers le triomphe terrestre du Roi des rois, pour la plus grande gloire de la Lusitanie...

Mes amis et moi, nous prions pour qu'il en soit ainsi, pour que Notre-Dame de Fatima vous accorde santé, courage constant, lumières du Saint-Esprit dans votre tâche magnifique.

Respectueusement vôtre,
Adrien Arcand
Chef du Parti de l'Unité nationale, Canada.

(*) Benjamin Disraeli, The Life of Lord George Bentinck, Londres, 1852 James Forrestal Diaries American Edition, pp. 122-123

(**) Warren Weston, Father of Lies, M.C.P. Publications, 93 Cahcery Lane, Londres, WC.2--

(***) Allusion aux attaques de plusieurs Gouvernements contre le Portugal, au sujet de sa colonie africaine l'Angola.

lundi 12 janvier 2009

Âme de l'homme

Ceux qui hésitent devant l'effort sont ceux dont l'âme est engourdie.

Un grand idéal donne toujours la force de mater son corps, de souffrir la fatigue , la faim, le froid.

…L'essentiel est d'avoir au fond de son cœur une grande force qui réchauffe et qui pousse en avant, qui renoue les nerfs déliés, qui fait battre à grands coups le sang las, qui met dans les yeux le feu qui brûle et qui conquiert.

Alors plus rien ne coûte, la douleur même devient joie car elle est un moyen de plus d'élever son don, de purifier son sacrifice.

La facilité endort l'idéal. Rien ne le redresse mieux que le fouet de la vie dure; elle nous fait deviner la profondeur des devoirs à assurer, de la mission dont il faut être digne.

À cette heure où il faut refouler le plus tendre de soi-même et porter son amour au-dessus de son cœur, alors que tout est pénible jusqu'à la cruauté, un sacrifice commence vraiment à être entier, à être pur.

Seule l'âme compte et doit dominer tout le reste. Brève ou longue, la vie ne vaut que si nous n'avons pas à rougir d'elle à l'instant où il faudra la rendre.

Avec ma bénédiction sacerdotale

Abbé …...

samedi 10 janvier 2009

Le communisme est juif

D'après nos agences de presse, ce qui semble avoir le plus vexé nos Juifs canadiens, c'est qu'à Toronto on aurait distribué des feuilles portant les mots "Le communisme est juif".

Pourquoi s'offusquer de cela? "Le communisme est juif", mais c'est la plus grande vérité du siècle, la seule vérité en ce qui concerne le communisme.

Le communisme est d'esprit juif, d'invention juive, de fondation juive, d'organisation juive, de financement juif, de propagation juive, de direction juive.

Le communisme est une maladie dans notre civilisation occidentale, et le judaïsme est le microbe porteur de cette maladie.

Le communisme est une Barbarie en guerre contre la Civilisation.

Le communisme est un Messianisme matérialiste juif, déchaîné contre le Messianisme spiritualiste chrétien.

Vouloir combattre la tuberculose en ignorant délibérément la bacille de Koch serait de la sottise. C'est pourtant ce qu'ont fait nos docteurs, nos "intellectuels", nos grands bavards qui se sont levés comme champions professionnels de l'anticommunisme. Plus ils ont combattu le communisme en fermant les yeux sur son origine et ses causes, plus le communisme a fait de progrès. Ils voulaient paraître des messieurs respectables, des gens "très comme il faut", ils craignaient l'épithète "antisémite" ou la diffamation personnelle, et ils n'ont réussi qu'à aider l'ennemi en lui faisant de la réclame "par suppression de la vérité". Certains, qui dénonçaient la malaria avec éloquence, qui baissaient pieusement les yeux devant les tourbillons de moustiques injecteurs de la maladie, qui accordaient leur première charité aux moustiques dans l'ardent désir de les voir abandonner leur nocivité, ont fini par prendre eux-mêmes la maladie; et quelques-uns d'entre eux, à leur tour sont devenus transmetteurs de fièvre paludéenne. Le judéo-communisme n'a pas besoin de dépenser des sommes folles, chez nous, pour répandre son esprit; il a à son service, gratuitement, des contagieux qui répandent la fièvre partout où ils s'agitent. Leur nom est légion.

Dans "Marxisme et Judaïsme" (La Revue de Paris, juillet-août 1928), Saluste a clairement établi comment le communisme a été incubé, en Allemagne dans les cercles sionistes. Juifs d'argent et Juifs révolutionnaires ont toujours cheminé ensemble, s'appuyant les uns sur les autres, pour amener leur révolution sociale, qui partout et toujours ne profite qu'aux Juifs, tout en dépouillant les Gentils de leurs valeurs spirituelles et matérielles. Les Juifs de la finance dénoncent, avec autant d'ardeur que les Juifs révolutionnaires, les anticommunistes de tous les pays, qu'ils se nomment Pétain ou Laval, Franco ou Salazar, Degrelle ou Mosley, Domville ou Ramsay, MacArthur ou McCarthy, DIem ou Tshombé, Chiang-Kai-Shek ou Verwoerd. La concordance de milliers d'articles, dans les journaux sous contrôle sioniste et judéo-communiste, le démontre amplement.

D'ailleurs, les Juifs de la haute finance internationale et les Juifs des internationales prolétaires (Capital et Travail) ont toujours travaillé à l'unisson pour établir le communisme et combattre les anticommunistes. C'est de l'histoire aveuglante qui s'est passée sous nos yeux.

Ce semble être une contradiction, un paradoxe, car nombreux sont ceux qui se demandent comment il se fait que les Juifs du capital international peuvent aider les Juifs des internationales prolétaires, puisque celles-ci dénoncent le capitalisme, prêchent l'abolition ambassadeur de France, avait posé la même question à un richissime banquier juif de New York, à Budapest, en 1919.L'ambassadeur donne la longue réponse du capitaliste juif international dans son livre "Genève contre la paix". En résumé, cette réponse du Juif équivaut à ceci: la révolution ne détruit pas la propriété, elle la fait changer des mains. Et comment les Juifs ont accaparé les biens des Russes fut expliqué plus tard, en 1937, par l'ambassadeur soviétique Téodor Butenko, rappelé de Bucarest à Moscou pour être "liquidé", mais qui sauva sa peau en s'enfuyant à Rome.
Le banquier milliardaire Jacob Schiff, de New York, qui avait financé la première révolution ratée de 1905 en Russie, s'est vanté plusieurs fois que "sans l'argent des banquiers juifs, Lénine et Trotsky n'auraient pas réussi leur révolution". Son fils a repris la vantardise, et il a été question de $20 ou $70 millions pour la seule contribution de Schiff.

Dans son livre "The Life of Lord George Bentinck", le Très Hon. Benjamin Disraéli, Juif, premier ministre d'Angleterre, parle de cette alliance des ploutocrates et de agitateurs juifs en vue de la révolution. Il dit qu'à la tête de chacune des organisations révolutionnaires subversives "se trouvent des hommes de race juive". Quel est leur but? Disraéli répond: "Parce qu'ils veulent détruire cet ingrat christianisme, qui leur doit même son nom et dont ils ne veulent plus supporter la tyrannie". Il ajoute, quelques pages plus loin, en parlant de la Commune de 1848, tentative de révolution communiste qui a ravagé les grandes capitales européennes: "Sans les Juifs ces insurrections n'auraient jamais eu lieu".

Dans ses articles écrits pour le "Sunday Herald", de Londres, en 1920, Winston Churchill attribue la fondation, la direction, l'établissement et la propagation du communisme aux Juifs, et il affirme qu'en cela il y a collusion entre le Sionisme et la Juiverie révolutionnaire.

Après avoir dépensé près de $4 millions en recherches à travers le monde pour se renseigner, Henry Ford 1er publia la même chose dans son magazine "The Dearborn Independent". Il découvrit même que les causes de la première guerre mondiale étaient liées directement aux desseins, aux décisions et aux manœuvres de la Haute Juiverie. Les révélations de M. Ford faillirent conduire sa vaste entreprise à la banqueroute, par la contre-offensive des grands banquiers juifs. Les Juifs se plaisent à dire que Henry Ford a tout répudié. Affreux mensonge encore! C'est son secrétaire Harry Bennet qui, craignant pour la survie de la compagnie, profita d'une absence de Henry Ford pour imiter sa signature, sur une rétraction préparée par le Juif Louis Marshall, de New York, Bennet lui-même a raconté les causes et circonstances de cette indiscrétion, depuis une série d'articles. Quan à Ford, il ne démordit jamais de ce qu'il avait publié. (Ce mensonge des Juifs ressemble à l'autre de leur propagande, qui répète que les tribunaux suisses ont, en 1936, statué que le document appelé "Les Protocoles des Sages de Sion" était un faux. La propagande juive néglige, par légère inadvertance sans doute, de dire qu'en fin d'octobre 1937, le tribunal suisse de la plus haute instance cassa le jugement de 1936 avec des considérants peu flatteurs pour le petit juge et sa procédure. C'est ce que, chez les occidentaux chrétiens, on appelle "mensonge pas omission de la vérité").

François Coty, fondateur de la parfumerie qui porte son nom, fit enquête de son côté et publia dans ses journaux "Le Figaro" et "L'Ami du Peuple", de Paris, à peu près les mêmes choses que Churchill et Ford. Le grand journal anglais "The Morning Post", de Londres joignit ses conclusions à celles de ses confrères américains et français. Tout cela se publiait en 1920. Dès 1918, le gouvernement britannique avait publié un Livre Blanc affirmant dans sa première édition, que le communisme allait se propager dans le monde entier s'il n'était pas immédiatement écrasé dans l'oeuf parce que c'était "un mouvement de Juifs qui voulaient changer pour leur profit l'ordre mondial des choses". La "Morning Post" mettait, en exergue de ses articles, la question suivante: "Avons-nous échappé à la paix germanique uniquement pour tomber dans la paix judaïque"?

Les services de l'American Intelligence, les correspondants de nombreux journaux en Russie, les diplomates étrangers à Petrograd et de nombreux observateurs sur place, ont publié à profusion le rôle presque exclusif des Juifs dans l'avènement du bolchévisme en Russie, de même que les indescriptibles horreurs qui s'y passèrent lorsque les circoncis supplantèrent les baptisés à la direction du pays.

Pourtant, quand Lénine et Trotsky firent leur usurpation politique d'octobre 1917 (presque au même instant, la Vierge de Fatima prévenait le monde des ravages que la Russie pourrait infliger à l'humanité), c'est à dire une démocratie qu'ils s'attaquèrent, à une démocratie dirigée par le Juif Kérensky.

Quelque part sont conservés les journaux juifs du temps, journaux de tous pays et de toutes nuances judaïques. Ces publications (1917 à 1919) rapportent que, dans tous les cercles juifs et toutes les synagogues du monde entier, ce furent des frénésies d'allégresse, une véritable hystérie de triomphalisme, lorsque Lénine et Trotsky s'emparèrent du pouvoir sur des monceaux de cadavres chrétiens, puis ensuite à chaque décret antichrétien et antioccidental. Pour égarer les chrétiens timorés ou 'nonos', la propagande juive nous a dit que si le communisme est arrivé, c'est à cause du maréchal allemand Ludendorf, qui permit à Lénine de passer de Suisse en Russie, dans un wagon de fret plombé. Les mêmes Juifs oublient de nous dire qu'à ce moment-là, en Allemagne, le Juif Albert Ballin était pratiquement dictateur des chemins de fer et de toutes autres communications, comme ministre dans le cabinet de Bethmann-Hollweg. Même en admettant comme vérité 'totale' la propagande juive, comment expliquer que le Juif Léon Trotsky alias Lauba Braunstein, comparse Lénine, prisonnier dans un camp d'internement canadien à Kapuskasing, puis prisonnier dans la forteresse navale canadienne de Halifax, N.-E., ait pu traverser la mer infestée de sous-marins allemands, traverser l'Europe Alliée, l'Europe Ennemie et rejoindre Lénine juste en temps pour la révolution bolchéviste d'octobre 1917? Là-dessus, la propagande juive est d'un mutisme hermétique, de même que les...autorités canadiennes et alliées! C'est à se demander si les chefs "inconnus" de la Triple Alliance et de la Triple Entente, dirigeant d'un même centre, ne s'entendaient pas comme larrons en foire pour implanter le Communisme triomphant sur les ruines et les morts de tous les belligérants. Comme a écrit le Juif Benjamin Disraéli: "Le monde est gouverné par de tout autres personnages que ne se l'imaginent ceux qui ne sont pas dans la coulisse"! Et aussi: "En politique, tout n'est que race" (In politics, all is race).

On peut se demander aussi comment il se fait que 485 Juifs de l'East Side de New York ont pu, en même temps que Trotsky, traverser l'océan, les territoires alliés et les territoires ennemis, pour se trouver à Petrograd et Moscou au moment opportun. Ces Juifs américains, dont les noms et occupations ont été publiés tant et plus, sont devenus les commissars ou dictateurs de l'Union Soviétique en 1917, formant 80% du personnel en haute autorité.

Pour que ces étrangers devinssent la nouvelle tête de la Russie, il fallait couper l'ancienne tête. C'est pourquoi il y eut de si grands massacres, accompagnés de tortures d'un raffinement inouï. De nombreux auteurs, dont certains témoins visuels, ont raconté ces horreurs dans leurs livres. Résumons-les.

De 1917 à 1919, les Juifs au pouvoir, Trotsky, Lénine (demi-juif, marié à la juive Kroupskaya), Staline (demi-juif, marié à la juive Kaganovitch), Radek, Sverdlov, Bela-Kun, Yacoubovitch, Alphand (richisime banquier) Kamenev, Lourie, Schichtler, Lander, Kaufman, Schmidt, Lilina (juive née Knogissen), Zinonev, Anvelt, Spitzberg, Goukovski, Volodarski, Ouritski, Steinberg, Fenigstein, Savitch, Zaslovski et leurs centaines de comparses juifs, firent assassiner ou mourir par torture, sur le territoire de toutes les Russies et en Ukraine, les têtes de goyim qu'ils voulaient remplacer par leur tête juive.

En voici le tableau:
Torturés et tués par le bolchévisme juif:
L'empereur, l'impératrice, le prince et les princesses, et toute la noblesse qu'on put atteindre;
48,000 archevêques, évêques, prêtres, moines, religieux et religieuses;
10,000 (environ) professeurs d'universités, de séminaires et du secondaire;
8,800 médecins;
54,850 officiers de l'armée russe;
240,000 sous-officiers de l'Armée russe;
10,500 fonctionnaires de police (provinciale et municipale);
48,500 membres de la Gendarmerie Impériale;
344,000 intellectuels, anciens échevins, maries, députés de tous les partis non-bolchéviques;
815,000 fermiers et paysans qui ne voulaient pas consentir à la confiscation sans rémunération de leurs terres;
192,000 ouvriers qui voulaient rester libres;
et un nombre plus grand encore de citoyens russes de tous milieux et de toutes catégories, qui s'opposaient à la saisie de leurs biens par l'État (industriels, marchands, importateurs, exportateurs, propriétaires de boutiques et d'échoppes, rentiers, détenteurs de débentures, obligations, billets promissoires, actions, stocks et autres titres de toutes sortes).

Au fur et à mesure que se développa le communisme en Russie, les massacres de chrétiens par les juifs (surtout en Ukraine catholique, sous Kroutchev) continuèrent, au point que l'on estime aujourd'hui à quarante millions d'êtres humains assassinés (indépendamment des morts causés par les guerres), le nombre des innocentes victimes du judéo-communisme en URSS. Après la deuxième Guerre Mondiale, quand le judéo-communisme, grâce aux concessions de Roosevelt et Churchill à Yalta, pénétra en Bulgarie, Roumanie, Pologne, Esthonie, Latvie, Lithuanie, Yougolslavie, Hongrie, Tchécoslovaquie, Albanie, Allemagne, les massacres de non-juis chrétiens atteignirent les mêmes proportions que dans la Russie de Lénine et Trotsky, et comme par enchantement, dans tous ces pays-là, le hasard voulait que le pouvoir politique fût aux mains de Juifs plutôt qu'aux mains de nationaux du pays. Ne parlons pas de la Corée Rouge, de la Chine Rouge et autres lieux qui nous intéressent de moins près.

Qu'est-ce que le communisme?

Qu'est-ce donc que le communisme, sur l'autel duquel on a immolé et on immole encore tant de victimes?

Le communisme, c'est le socialisme.

Faites venir de l'ambassade soviétique, à Ottawa, ou de Moscou, une copie de la constitution de l'Union Soviétique, et jugez par vous-même.

Dans le nom de l'Union des Républiques Soviétiques Socialistes, des autres républiques ou territoires qui en dépendent directement, les titres de chapitres, les définitions de l'État, du régime, du système, ect., vous pourrez compter au moins deux cent quarante fois les mots socialiste ou socialisme. Le mot communiste, par contre, n'apparaît que deux fois dans cette constitution, comme qualificatif du parti politique de... l'État socialiste. Le parti communiste a pour unique but de lutter pour l'instauration de l'État socialiste, du régime socialiste, du système socialiste.

Et, de fait, tous les partis communistes ou socialistes au monde se réclament des mêmes ancêtres, ont les mêmes prophètes (Marx, Engels, Lasalle), la même doctrine, les mêmes slogans, la même haine de la bourgeoisie (banquiers nationaux, industriels nationaux, commerçant nationaux, propriétaires de fermes ou d'immeubles nationaux). Jamais, au grand jamais, ces communistes et socialistes (c'est la même chose à des stages de développement différents) ne parlent contre les banquiers internationaux, les cartels et monopoles internationaux (aux mains des Juifs) parce que ces 'prolétaires' internationaux sont eux-mêmes des internationalistes.

Le socialisme-communisme de Karl Marx, prophète juif de tous les Gauchismes, est tout simplement une anticivilisation, une barbarie, en autant que notre monde occidental-chrétien est concerné. En réalité pratique, ce Gauchisme socialiste-communiste abouti avec l'extrême gauche, à nier tous les postulats de notre civilisation traditionnelle.

Le communisme est une négation totale de:
Dieu,
l'âme humaine,
un monde dans l'au-delà,
la Révélation,
la nécessité de religion,
la morale révélée, éclairant la morale naturelle,
les droits sacrés de la famille,
la propriété privée,
l'initiative personnelle,
la libre entreprise,
le marché libre.

En regard de ces négations formelles par le communisme (socialisme marxiste), la civilisation chrétienne occidentale oppose des affirmations positives et constructives de ces réalités et nécessités.

Qu'est-ce que le communisme, anticivilisation ou barbarie d'esprit juif, en opposition aux affirmations de notre civilisation occidentale, propose pour les remplacer? Rien sauf la terreur comme on l'applique aux animaux, l'État-prison où tout le monde est égal dans la pauvreté et l'animalisme, et d'où il ne peut s'enfuit sans recevoir une balle dans le dos.

On en revient donc, avec cette formule des Juifs Marx, Engels et Lasalle, à la formule que l'homme en général applique aux animaux qu'il a domestiqués ou qu'il combat.

Les animaux, qui n'ont pas d'âme, n'ont pas besoin de religion, de vie de famille, de propriété privée ou d'initiative personnelle. On les utilises à son gré, on les tue même au besoin pour les mangers. Il n'y a pas de morale entre l'homme et les animaux. On ne dit pas : « J'ai volé le lait de la vache, j'ai volé les oeufs de la poule ». Les animaux ont été créés pour le service et l'enrichissement de l'homme.

Toutes les négations de l'anticivilisation judéo-communiste, de la barbarie marxiste, sont dans le parfait esprit du Talmud. Elles s'adressent à ces bêtes, ces animaux sans âme que sont les goyim, les Gentils. Il n'est pas surprenant que, durant les années 20 et 30, le célèbre grand-rabbin libéral Stephen-S. Wise, de New York, se plaisait à répéter: « Some call it communism, I call it judaism ». (Certains l'appellent du communisme, moi je l'appelle du judaïsme). Pas surprenant, non plus, que tant de publications juives aient si souvent reproduit que le haut idéal du communisme concorde parfaitement avec le haut idéal judaïsme, et aient acclamé Karl Marx comme le « second Moïse » qui doit conduire les Juifs dans la terre promise des temps modernes.

Si tant de prêtres, de religieux et de prédicants chrétiens-occidentaux ont été assassinés, torturés, emprisonnés. « suicidés », malmenés jusqu'à la mort dans des camps de concentration soviétiques sous la férule judéo-communiste, on n'a pas encore pu lire le nom d'un seul rabbin qui ait été le moindrement vexé ou ennuyé par la même barbarie. Si tant de temples orthodoxes, catholiques et protestants ont été transformés par le judéo-communisme en entrepôts, musées antireligieux, salle de danse, maisons de prostitutions, casernes, cinémas, théâtres, écoles d'athéisme, etc., on n'a pas encore entendu parler d'une seule synagogue profanée par la même barbarie. Si tant de calices, ciboires, ostensoirs, patènes, mitres et crosses, crucifix, chandeliers, missels, ex-votos ont été raflés ou détruits par les judéo-communistes, on n'a pas encore entendu parler de pareilles déprédations concernant le Talmud, les shofarim (cornes de béliers), l'étoile de Sion, les chandeliers à sept branches ou les boîtes sacrées contenant les résidus de circoncision pour expédition à Jérusalem afin que ces résidus soient enterrés en Terre Saine. Bien au contraire, pendant que les enfants de l'Ordre et du Baptême périssaient par dizaines de milles dans les tortures, les Rabbins de Soviétie adressaient leurs félicitations et leurs voeux au gouvernement judéo-communiste, et les Rabbins d'Occident revenant de « pieux pèlerinages » dans cette judéo-soviétie ont rapporté, dans profusion de journaux juifs, avec des hossannas de joie, le sort privilégié de leurs congénères raciaux-religieux en cette terre bénie du Sanhédrin.
Pourquoi me gênerais-je de le répéter, puisque tant de publications juives l'ont publié avant moi? Il y a ça, voyez-vous, que les Juifs ont le droit de se le dire entre eux, mais pas nous les Gentils!
Il y a une chose que je dois admettre: c'est que le judéo-communisme est terriblement et scrupuleusement logique avec ce qu'il enseigne: « La religion est l'opium du peuple », « Il n'y a pas de Dieu ni d'au-delà », « La propriété privée c'est le vol », ect. ect. C'est donc une nécessité de détruire les oeuvres positives de tous les postulats chrétiens-occidentaux. S'il n'y a pas de Dieu et tout ce qui en découle, alors la religion est une fumisterie, ses membres et ses temples sont une imposture, une perte d'argent et de temps. Qu'y a-t-il de plus logique?

Par ailleurs, la civilisation christo-occidentale ne semble plus avoir de logique, probablement parce que tant de ses chefs ont avalé et digéré les sophismes des Juifs orientaux et non-chrétiens, qui se sont glissés dans cette civilisation. D'elle-même, parce que les Juifs le demandent et qu'elle veut leur plaire, cette civilisation se sécularise, se laïcise, se socialise, se judaïse, se communise, se matérialise. Au lieu de combattre son mortel ennemi, elle se penche vers lui avec un sourire faux et grimaçant; comme une bête terrorisée, elle copie, elle singe, elle accepte ses manières, dans son espoir de colombe blanche qui ne veut pas être avalée par le serpent.

Sur notre terre il n'y a aucun plan qui soit parfait, lorsqu'il est traduit en réalité humaine. Il s'y produit toujours des failles ou des lézardes.

Le judéo-communisme de Marx & Cie ne considérait le bétail sans âme des Gentils que comme des animaux. On sait que les animaux n'ont ni vie religieuse, ni vie intellectuelle, ni vie culturelle. Ils n'ont que la vie économique: vivre et se reproduire, c'est-à-dire manger, se gîter, se défendre contre le froid, la chaleur, les intempéries, les ennemis, et faire des petits.

Il est arrivé que ça ne marchait plus sur les roulettes, c'était « kapout » au paradis des travailleurs. C'est bien beau le « bien commun », « la communauté » forcée, mais lorsque tout le monde y travaille pour tous les autres sans avoir jamais sa chance personnelle d'avancement, le « stakanovisme » disparaît bien vite et chacun cherche à se procurer le plus possible en travaillant le moins possible, en produisant le moins possible puisque ce n'est pas pour soi. On s'est aperçu que l'être humain a quelque chose de plus que les animaux qui vivent en société, comme les abeilles et les fourmis. Il a son « moi » qui en fait une personne, un être qui se situe au centre du monde puisque tout le reste du monde est autour de lui. Même au paradis rouge des judéo-communistes, le « moi » humain semble incapable de se soustraire à l'état mélancolique et nostalgique décrit par Lamartine:
« Borné par sa nature, infini dans ses voeux,
L'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. »

Et même au paradis rouge, catastrophique au point que l'on défie souvent la mort pour s'en évader, le bétail sans âme Gentil a gardé cette chose que ses maîtres juifs n'ont jamais pu et ne pourront jamais détruire: l'ambition personnelle, ce ressort, ce moteur de toute vie humaine.
Tous tant qu'ils sont, les hommes sont ambitieux, soit en rêve soit en action. Là où le Talmud et ses Juifs se sont trompés, c'est lorsqu'ils ont ignoré cette vérité fondamentale, dans leur aveuglement de considérer les non-juifs comme des animaux, des « non-hommes ».

Tous les hommes ont de l'ambition de connaissances, de grandeur, de puissance, de célébrité, etc. Même le saint est un ambitieux qui, contrairement à l'avare qui accumule pour ce monde, accumule une richesse pour l'autre monde par ses prières, ses dévouements, ses sacrifices. Chacun rêve ou cherche à être mieux et plus demain qu'aujourd'hui, d'une façon ou d'une autre. C'est ce qui fait qu'il est une homme, plus qu'un simple animal. Que les Juifs talmudistes ne l'aient pas encore compris, c'est ce qui m'étonne le plus, c'est surtout ce qui les étonnera eux-mêmes, quand la compression qu'ils imposent à l'humanité non-juive éclatera avec une violence comme l'histoire humaine n'en a encore jamais connue. On a voulu détruire chez les Gentils le respect de toutes les autorités imaginables: parentale, religieuse, policière, judiciaire, enseignante, civile, gouvernementale, militaire, royale et toute autre. Quand l'anarchie ainsi semée et répandue éclatera, cela signifie qu'aucune de ces autorités ne pourra arrêter la furie des foules aveugles qui se lanceront contre... les auteurs mêmes de l'anarchie, exactement comme on l'a vu à Harlem, Jersey City, Brooklyn, etc., l'été dernier, lorsque des nègres en délire se sont attaqués violemment à ceux qui avaient soulevé ces mêmes nègres. Les éternels poseurs à la persécution, qui sont les éternels semeurs de discorde, le comprendront-ils jamais?
Tout récemment, les Juifs du monde entier ont crié à la persécution de leurs congénères en Russie Soviétique. Que s'est-il passé? Il y a un an et demi, Krouchtchev, pour plaire à ses maîtres judéo-communistes (car aucun dictateur communiste n'est autre chose qu'un pion des vrais possesseurs de la Russie Rouge), ordonnait aux savants soviétiques de lancer une nouvelle vague d'athéisme, de guerre contre Dieu. Car, malgré tout ce que le Talmudisme juif impose là-bas aux Gentils non-juifs, ce... « méchant Dieu » des Gentils remonte toujours à la surface.
Les philosophes athéologues et « penseurs »(?) de Soviétie, bien soumis aux ordres d'en-haut, se lancèrent dans de savantes divagations et ratiocinations, à qui mieux mieux, contre Dieu, Son existence, Sa réalité. Ces chevaliers du matérialisme absolu devinrent du jour au lendemain, sur commande, des « experts » en spiritualisme, sans se soucier du rôle ridicule qu'ils jouaient dans l'espoir de se mériter des « honneurs et des décorations ». Ils scribouillèrent contre Dieu et toutes les religions imaginables, ce qui fut jugé très bien, excellent. Mais les « savants » de l'Académie de Kiev, en Ukraine soviétique, eurent la malencontreuse idée de choisir le Judaïsme comme thème, et ils publièrent (à l'instar de leurs confrères des autres Académies ayant 'promulgué' contre les autres religions chrétienne, mahométane, bouddhiste, ect.) un opuscule intitulé « Le Judaïsme sans embellissement ». Ces grands savants tapaient sur le sacré et sacro-saint Talmud des maîtres juifs!

Ce fut, dans l'univers entier, un tollé mondial de réprobation, un cri désespéré contre une nouvelle persécution. Pensez donc: les savants soviétiques de partout avaient hautement mérité en attaquant, avilissant et salissant toutes les religions des Gentils, mais les savants d'Ukraine (ex-catholique) s'étaient rendus coupables de blasphème et profanation en osant toucher à la tradition et la doctrine des Pharisiens! Quel sacrilège, quel crime impardonnable! Oser attenter à l'enseignement de ceux que Jésus a appelés « serpents, race ce vipères, tombeaux blancs remplis de charogne, menteurs, hypocrites » et autres noms!

Krouchtchev en tomba du pouvoir. Car, ne l'oubliez jamais, avec les judéo-communistes, c'est toujours une raison religieuse qui amène la chute d'une homme. Staline tomba après avoir accusé des médecins juifs de trahir leur serment d'Hippocrate pour empoisonner des hauts dirigeants, que « la tribu » jugeait hostiles à ses intérêts judaïques immédiats. Jésus fut condamné à mort pour cause religieuse (blasphémateur) par le Sanhédrin, qui ensuite exigea l'exécution de sa sentence pour cause civile (ennemi de César).

Adrien Arcand, À bas la haine! page 55 à 71

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